Je crois que cette idée d’investissement immobilier tourne à l’obsession. Je n’ai pas encore décidé de devenir rentière, mais j’ai vraiment envie de me constituer un patrimoine dès maintenant. Comme ça, moi aussi, le moment venu, je pourrai donner un coup de pouce à mes futurs enfants. En plus, la conjoncture actuelle et les taux historiquement bas ne font que m’encourager.
Acheter pour mettre en location ?
Il faut bien que je pense à faire fructifier les dividendes que je tirerai de mon futur investissement dans une SCPI. Ce qui est sûr, c’est que je ne les placerai pas sur une épargne au taux d’intérêt dérisoire. Je pourrais les investir dans de nouvelles parts de la SCPI. Ou alors, je diversifie mes activités et je me lance dans l’immobilier locatif. Tout le monde répète que les taux n’ont jamais été aussi bas, que c’est LE moment pour acheter. Avouez que c’est tentant d’être à la fois actionnaire et propriétaire. Une fois le logement payé, je pourrais même l’habiter. Comme ça, plus de loyer à payer, et l’emprunt aura été remboursé par les locataires. Malin !
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Les conseils pour bien investir
Parce qu’on ne se lance pas dans ce genre de projet sans réfléchir et sans être bien préparé, je multiplie les recherches et je glane un peu partout des infos et des conseils avisés. Apparemment, il est préférable d’acheter de l’ancien. C’est moins cher à l’achat et ça se loue au même prix. Puis faut pas se leurrer, rien ne vaut le charme des vieux quartiers et des maisons biscornues. Vous ne trouvez pas ? En plus, il paraît que c’est plus intéressant fiscalement.
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Les avantages de devenir bailleur
Outre le fait que les mensualités du crédit immobilier sont payées par les revenus fonciers issus de la location, on peut déduire un certain nombre de charges, comme les intérêts d’emprunt, les frais de gestion, les dépenses pour entretenir et améliorer le bien, les charges de copropriété, les diagnostics imposés par la loi ou encore les impôts fonciers. Si ces charges sont supérieures aux revenus fonciers, on a ce qu’on appelle un déficit foncier, qui peut être déduit du revenu global, dans la limite de 10700€ par an. J’ai même lu que l’investissement déficit foncier était une pratique courante chez les investisseurs chevronnés.
Moi, je ne suis même pas encore débutante, alors c’est un peu compliqué, mais je demanderai à mon conseiller financier de m’expliquer.