Ah, la jeunesse. À 20 ans, l’esprit foisonne d’idées toutes plus saugrenues les unes que les autres et le corps déborde d’énergie… À l’université, les vieillards de demain refont le monde et rêvent d’un avenir meilleur. Et si vous passiez à l’action ? Comme l’a si bien dit Walt Disney, « si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire ». Les études universitaires ne sont pas juste un tremplin vers le statut de cadre junior. C’est l’opportunité d’expérimenter de nouvelles choses et pourquoi pas de créer sa boîte. Cessez d’écouter vos aînés qui vous disent que vous êtes trop jeune. Faites taire les bruits de la société qui vous jugent incompétent. Et maintenant, écoutez votre petite voix intérieure… C’est un murmure à peine audible qui susurre des paroles réconfortantes… Vous pouvez le faire. Il vous suffit juste de faire le premier pas.
Parce que vous avez du temps à revendre
Aucun paramètre externe n’est aussi précieux en entrepreneuriat que le temps. Pour valider un concept, il faut du temps. Pour s’assurer que le prototype fonctionne sans encombres, il est nécessaire de l’étudier sur une période plus ou moins longue. Idem pour la rentabilité de votre modèle d’affaires. En lançant votre entreprise alors que vous êtes encore sur les bancs d’une faculté, vous disposez d’une marge de manœuvres considérable. Vous pouvez échouer et recommencer plus aisément. La pression du temps pèse moins sur vos épaules. Attention à ne pas utiliser cet argument pour tirer au flanc ! Construire une entreprise exige des efforts constants et une motivation sans égale.
Parce que votre schéma de pensée est encore vierge
En tant qu’étudiant, vos moyens financiers sont limités. Soit vous dépendez encore de vos parents, soit vous survivez tant bien que mal. Votre capital financier est égal à zéro. Vous êtes pauvre. C’est la vérité crue et sans détours. Mais ne vous offusquez pas. Être pauvre est salutaire quand on démarre une entreprise. D’office, vous savez que vous ne pouvez pas vous permettre des dépenses inutiles. Chaque centime déboursé doit vous rapporter de l’argent. C’est avec soin que vous planifiez vos dépenses et si nécessaire, vous changez de casquette. Besoin de photos au rendu professionnel ? Il vous suffit d’utiliser une application de retouche photo gratuite et le tour est joué !
Avoir peu de moyens financiers vous oblige à être créatif. Les sentiers battus, connus de tous et empruntés à de maintes reprises, ne sont pas faits pour vous. Heureusement, vous n’êtes pas encore totalement formaté par la société. En tant qu’étudiant, vous nagez constamment dans un bouillon d’idées et regardez le monde du travail d’un œil neuf. Profitez-en !
Certes, il n’y a pas d’âge pour entreprendre mais avouez qu’à 40 ans, les contraintes sont souvent plus nombreuses. À 20 ans, vous n’avez pas de charges familiales, pas de crédits immobiliers à rembourser, pas de pensions scolaires à payer… Vous êtes libre de toutes attaches et c’est parfait. Voyez le bon côté des choses. Si votre business devait malencontreusement fermer ses portes, qu’est-ce que vous perdriez ? Votre argent ? À moins d’être un millionnaire, vous n’en avez pas. Et si vous en étiez un, vous ne serez pas en train de lire cet article.
Parce que vous pouvez bénéficier d’un accompagnement exclusif
Le statut d’étudiant entrepreneur est de plus en plus encouragé par le gouvernement. Aujourd’hui, presque toutes les universités sont dotées d’un incubateur d’entreprises. Ces structures sont un cadre idéal pour tester et peut-être lancer votre entreprise. Grâce au soutien de vos professeurs et des réseaux d’anciens de votre établissement, il est possible de trouver des partenaires et même des clients sans avoir à démarcher. La faculté est loin d’être un lieu castrateur pour ceux qui savent comment en tirer parti. De même, le Ministère de la Jeunesse et des programmes spéciaux tels que « CréaJeunes » n’attendent qu’une seule chose : vous accompagner dans cette folle aventure.
Parce que vous êtes éligible à de nombreuses aides financières
Quand on est jeune, lever des fonds n’est pas un problème. Au-travers de plusieurs programmes, l’État soutient les initiatives portées par les moins de 32 ans. Généralement, les subventions allouées sont de 1 000 euros minimum. En fonction des programmes, l’enveloppe peut tourner entre 2 000 et 6 000 euros.
En plus de ces allocations, il vous est aussi possible de participer à des compétitions de pitchs. Le principe est simple : vous avez 3 minutes pour présenter votre idée et convaincre l’audience de sa faisabilité. Ces événements très médiatisés sont l’occasion de vous faire connaître, de nouer des partenariats et surtout d’empocher plusieurs dizaines de milliers d’euros. Tout cela en l’espace de 3 minutes ! Que désirer de plus ?