Comment reconnaître les différentes laines ?

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Le mouton shetland

Salut les filles ! Même si les températures sont encore clémentes, voire estivales chez certaines d’entre vous, il faut commencer à se préparer à l’hiver. Quoi de mieux alors, que de beaux vêtements en laine qui vous tiendront chaud ? Cependant, comment savoir si un pull pas cher est de bonne qualité ? En apprenant à reconnaître les différentes laines !

La laine du mouton, la shetland et l’islandaise

On commence par les deux laines les plus répandues sur le marché. D’abord, parce qu’elles viennent du mouton, l’animal qui produit le plus de laine et au prix le plus abordable. Résultat, si rien n’est précisé sur votre étiquette à part « laine », c’est qu’elle vient d’un mouton. De plus, il est fort probable, dans ce cas-là, que ce soit de la shetland ou de l’islandaise.

La laine islandaise est une laine très rustique récupérée sur le dos des moutons qui vivent en Islande. Elle est rustique parce que lors du filage, on n’utilise qu’une seule fibre pour former un fil qui servira à tricoter plus tard. C’est une laine traditionnellement utilisée dans des pulls typiquement islandais. Dans le reste du monde, on la retrouve dans des vêtements fins et pas très chauds.

La shetland est une laine originaire des iles Shetland au nord de l’Écosse. C’est une laine de meilleure qualité où chaque fil est composé de deux fibres. C’est une laine de bonne qualité, facile à tricoter et qui dispose d’un excellent rendement. Elle était beaucoup utilisée par les marins il y a quelques siècles. Aujourd’hui, on la trouve surtout dans des vêtements d’inspiration sportive ou dans des vêtements à porter près du corps, sous le pull.

La laine mérinos

La laine mérinos est l’une des plus belles laines de mouton disponible sur le marché et c’est également l’une des plus utilisées. Elle est produite par une race de moutons appelée Mérinos, originaire d’Espagne, mais désormais principalement élevée en Australie et en Nouvelle-Zélande. Les deux pays inondent le marché mondial.

La laine mérinos présente de nombreux avantages. Elle est fine (un élevage néo-zélandais détient le record de la fibre de laine la plus fine au monde), très élastique et donc facile à manipuler pour fabriquer des vêtements, mais surtout, elle est douce. En effet, la laine mérinos ne gratte pas et c’est souvent pour cela qu’elle est appréciée. En plus, les moutons mérinos produisent jusqu’à 9 kilos de laine par an et ils sont donc très rentables.

La lambswool

Comme les plus anglophones d’entre vous l’auront sans doute remarqué, cette laine s’appelle littéralement « laine d’agneau » et son nom ne ment pas. En effet, la lambswool est issue de la première tonte de l’agneau quand il a entre six et sept mois. C’est une laine très fine, qui est difficile à travailler, mais dont la douceur et la rareté font le succès.

Alors, pour reconnaître la laine de mouton, ce n’est pas très difficile et vous pouvez être quasiment sûr que la majorité de vos vêtements sont faits en shetland. Pour ceux de meilleure qualité, vous pouvez miser sur de la laine mérinos, parfois mélangée à de la lambswool pour accroître encore la douceur du textile.

La laine de chèvre : le cachemire et le mohair

La cachemire est une laine très douce et très belle qui a été introduite en France par Coco Chanel en personne et qui est toujours autant appréciée depuis. Sa douceur est absolument incomparable et, alors que le tissu obtenu est très fin, les vêtements en cachemire sont également très chauds. On obtient la fibre en ramassant les poils des chèvres cachemire au printemps.

Ces petites chèvres, comme leurs cousines éloignées appelées mohairs, viennent des régions enneigées de l’Himalaya. Les chèvres cachemires viennent plus précisément de la région du Cachemire. Elles survivent à des températures de -40 °C grâce à leurs poils ! Les chèvres mohairs aussi survivent à des environnements difficiles et leur laine tient très chaud.

Effectivement, la laine des chèvres mohair est également de très bonne qualité, même si elle est un peu moins appréciée que le cachemire. Les fibres de mohair sont longues, fines et douces, mais également très chaudes. C’est donc une laine d’excellente qualité qui vous tiendra très chaud. Avec un peu d’entraînement, on peut la différencier facilement du cachemire, simplement au toucher.

L’alpaga, la laine d’Amérique du Sud

L’alpaga, c’est une laine que l’on obtient lors de la tonte des alpagas, une sous-espèce de la famille des lamas. À l’origine, les lamas et les alpagas viennent de la Cordillère des Andes en Amérique du Sud. On les retrouve donc au Pérou, en Bolivie et au Chili principalement. Cependant, face au succès de leur laine, ils ont été exportés un peu partout dans le monde, à condition d’être à 4 000 mètres d’altitude.

La laine de l’alpaga est une laine de très bonne qualité et elle donne une fibre qui est utilisée pour produire des vêtements haut de gamme. Beaucoup de costumes pour les hommes et de robes pour les femmes sont fabriqués en alpaga. Comme elle est fine et pas très chaude, elle convient parfaitement aux vêtements de mi-saison.

L’alpaga n’est pas très facile à reconnaître, notamment parce que, à cause de sa finesse, on la confond souvent avec du coton ou des matières synthétiques (quand on n’a pas encore l’œil). Regardez donc l’étiquette, car la présence de laine d’alpaga explique souvent pourquoi un vêtement a l’air de si bonne qualité.

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Aurélie Hosteins
Aurélie Hosteins se démarque comme une blogueuse de premier plan dans les univers de la mode, du lifestyle, de l'habitat et de la vie familiale. En tant que mère de trois fils, elle fusionne habilement sa passion pour la mode avec son rôle parental, motivant ainsi les femmes à harmoniser leur style personnel avec leur vie de famille et leurs aventures. Son blog brille par son mélange de tendances mode contemporaines, de conseils utiles pour le quotidien et de récits de voyages, le tout reflétant son dynamisme et sa compétence en matière de mode. Aurélie maîtrise l'équilibre entre les responsabilités de la maternité et le maintien d'un style de vie élégant, offrant ainsi une vision unique de la femme moderne. Les voyages occupent une place significative dans ses écrits, apportant une perspective internationale et une fraîcheur d'inspiration à son blog. Aurélie Hosteins va au-delà du rôle traditionnel de blogueuse mode ; elle est une véritable muse pour celles qui recherchent un mode de vie à la fois actif, chic et équilibré.

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